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ile de france mobilités

  • REUNION PUBLIQUE SUR LE PROLONGEMENT DU TRAMWAY T10 JUSQU’A LA GARE DE CLAMART A COTE DE VANVES

    Les habitants du Clos Montholon à Vanves devraient voir arriver fin 2026 le Grand Paris Express tout à côté de chez eux, la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart en correspondance avec la ligne N du Transilien (Paris Montparnasse), dont un accès débouche sur la rue du Clos Montholon. Mais  aussi le tramway T10, mais pas avant 2032,  qui relie actuellement La Croix de Berny à Antony au Jardin Parisien, à côté de l’hôpital Béclére à Clamart. C’est l’objet de la réunion publique qu’organise le 18 Juin, Ile de France Mobilités, haute autorité des transports d’Ile de France,  à 19H à la salle Hunebelle à Clamart.

    Ainsi, depuis le 24 juin 2023, le tram T10 relie Antony (Croix de Berny) à Clamart (Jardin Parisien) en 20 minutes, en passant par Châtenay-Malabry et le Plessis-Robinson. Mais très vite, avant même son inauguration,  il a été décidé d’étudier les conditions de réalisation d’un prolongement du tram T10 entre les stations « Jardin Parisien » et « gare de Clamart », permettant la correspondance avec la ligne 15 du métro et le train N au terminus, à la gare de Clamart. Car, « ce prolongement permettrait des temps de parcours raccourcis et fiables, pour l’ensemble des usagers du tram T10 , ainsi qu’un plus grand confort pour les usagers des lignes de bus actuellement saturées, notamment les bus 189 et 191. Ce projet présenterait également des atouts environnementaux en favorisant les mobilités actives et l’intermodalité ».

    Cette réunion publique est une nouvelle étape de la concertation lancée en Février 2023 qui a permis de décider poursuivre le projet selon un scénario de prolongement en tunnel, suivi de deux cycles d’ateliers, qui ont permis d’enrichir les études techniques des différents scénarios. En parallèle, Île-de-France Mobilités a approfondi certaines solutions alternatives comme elle s’y était engagée à l’issue de la concertation préalable. «Cette rencontre a pour objectif de vous partager les derniers scénarios à l’étude et l’examen des solutions alternatives. Ce rendez-vous permettra également de poser vos questions et de faire part de vos observations » souligne Ile de France Mobilités. Le dialogue se poursuivra ensuite pour aboutir à un scénario consolidé, qui sera présenté lors de l’enquête publique prévue en 2026.

    Pour la petite histoire, le projet de prolongement de ce tramway, avait été plus ambitieux, puisqu’il avait été envisagé de prolonger la ligne, dans une seconde phase, vers Issy les Moulineaux, jusqu’ à la gare Issy-val de Seine, puis vers la gare d’Issy RER plus facile d’accès. En 2015, le dossier d'enquête publique précisait que des options de prolongement au nord vers la gare d’Issy ou la gare de Clamart étaient à l'étude, en surface ou en souterrain.  La place des Gardes avait même été envisagé comme terminus, mais très vite abandonné, car ne débouchant sur aucune correspondance, Ile de France mobilités privilégiant le terminus à la gare de Clamart  

    Mais la voirie, toutefois pentue et d'une largeur insuffisante pour permettre la cohabitation entre un tramway et la circulation routière, a conduit à envisager le passage par un tunnel. Et la concertation publique organisée du 27 février au 24 avril 2023, a amené la haute autorité des Transports francilienne  à décider de poursuivre les études du scénario en tunnel et d’écarter le scénario en surface, tel que présenté à la concertation préalable, en vue d'une enquête publique. La mise en service du projet, sous réserve des financements nécessaires, est prévue en 2032

  • VANVES BIENTOT DESSERVI PAR DES LIGNES DE BUS PRIVATISEES

    Deux lignes de bus qui desservent Vanves, le 189 et le 394 font partie des 18 Lignes (189, 194, 289, 179, 190, 195, 390, 394, 191, 290, 389, 391, 595, N12, N61, N62, N63 et N66) dépendante du dépôt de Fontenay aux Roses qui seront privatisées en 2026 et exploitées par une société, ATM, et non plus par la RATP. C’est une décision d’Ile de France Mobilités, haute autorité des transports dans notre région qui entre dans le cadre du processus d'ouverture à la concurrence du réseau de bus de Paris et sa petite couronne, mais aussi, et plus tard, du métro, du RER et des tramways

    Ainsi ATM (Azienda Transporti Milanesi), qui n’est autre que la principale régie de transports publics de Milan sera désormais aux manettes de ces lignes circulant à Issy-les-Moulineaux, Clamart, Malakoff, Meudon et Vanves. Cette entreprise, présente depuis une centaine d'années de l’autre côté des Alpes, gère à Milan 160 lignes de bus, 4 lignes de trolleybus, 17 lignes de tramway et 5 lignes de métro. Elle est aussi présente dans «plus de 90 municipalités en Italie, y compris des métros automatiques, des services de vélos en libre-service, des parkings et du stationnement sur voirie», précise le groupe sur son site Internet. Elle gère déjà depuis 2008, 4 lignes de métro à Copenhague, ainsi qu’une ligne de métro automatique à Thessalonique, en Grèce. En mars 2024, ATM s’était déjà porté candidat pour exploiter la future ligne de métro 18 du Grand Paris Express, mais c’est finalement Keolis qui avait emporté le marché

    «Arriver à Paris est une victoire de prestige pour ATM, car il est toujours très difficile pour un opérateur étranger de pénétrer le marché français des transports publics. Les cahiers des charges XXL demandent en effet beaucoup de ressources, à la fois financières et humaines, pour bâtir un dossier solide » constatait un observateur averti des questions de transports franciliens qui citait le directeur d’ATM France expliquant que son groupe souhaitait «contribuer à la transformation de l’un des systèmes de transport les plus denses et les plus complexes au monde». Ce marché francilien était alors vu comme «une opportunité en laquelle nous croyons beaucoup et pour laquelle nous formons une équipe entièrement française»

    Mais voilà, son arrivée est contestée par les communistes franciliens : La CGT RATP dénonce « une privatisation qui ne dit pas son nom » en demandant à Ile de France Mobilités, un moratoire. Le groupe PC du conseil régional qui conteste les modalités d’attribution de la DSP (délégation de service public) a saisi l’autorité de la concurrence : « Une décision motivée par la défense du service public, des conditions de travail des salariés, contre la dégradation des conditions de transport et pour vérifier le respect scrupuleux de la Loi ».

  • LE GRAND PARIS EXPRESS A VANVES, CE N’EST PAS POUR DEMAIN !

    Le super métro francilienne desservira pas la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart avant l’été 2026 alors qu’il était prévu que les rames circulent sur cette ligne 15 sud qui doit relier Noisy-Champs (Seine-Saint-Denis/Seine-et-Marne) à Pont-de-Sèvres (Hauts-de-Seine) sur 33 km  en 37 minutes, dans un an, à la fin 2025..

    Alors que la ligne 15 sud a franchi en septembre 2024 le jalon crucial des premiers essais automatiques in situ, «la complexité inédite de ce nouveau système et les difficultés de ces premiers essais conduisent à réviser l’objectif de fin 2025. Notre responsabilité est de livrer un métro parfaitement fiable et sûr. Un délai supplémentaire est en effet nécessaire pour atteindre un niveau de performance technique permettant d’assurer la qualité des prochaines phases d’essais et de garantir la fiabilité du nouveau métro» expliquait Jean François Monteil, président du directoire de la SGP (Société des Grands Projets)  en annonçant que l’objectif s’établit désormais autour de l’été 2026.

    «Le déroulement de ces essais est complexe. Il y a un certain nombre de calages et d’interactions pour le fonctionnement des automatismes qui sont plus longs qu’estimé» ajoutait Bernard Cathelain, membre du directoire de la SGP. «Les trains de la 15 sud pourront transporter 1 000 personnes, à des pointes de 110 km/h, contre 80 km/h sur la ligne 14 par exemple. C’est presque un RER.. Pour assurer de telles performances, avec des fréquences de passage de 1 minute et 30 secondes, tout doit être calibré au millimètre. Les équipements radio, électroniques ou informatiques qui font communiquer le train sans conducteur et le rail nécessitent de longs réglages et ajustements pour assurer des freinages et accélérations en toute sécurité. La bonne coordination entre les innombrables intervenants techniques est un vrai défi pour la SGP» expliquait il. En ajoutant, par ailleurs que «les 16 gares de cette première ligne sont aujourd’hui quasi achevées. Le gros œuvre est terminé. Les cheminements pour les voyageurs sont déjà visibles. Un tiers des 299 escaliers mécaniques sont installés et de nombreuses façades de quai sont posées».

    La poursuite des tests dans les prochaines semaines, ainsi qu’un travail de replanification avec l’ensemble de partenaires, permettront d’affiner le calendrier au début de l’année 2025... «Nous avons besoin d’approfondir nos phases d’essais, pour garantir un niveau de performance technique optimale, notamment pour ÎDF Mobilités qui aura la charge de le gérer. Nous prenons la décision du décalage de mise en service, dans ce but et en transparence vis à vis de nos partenaires, des élus et des Franciliens» ajoutait JF Monteils

    «Je suis très déçue sur le nouveau retard annoncé encore aujourd’hui, pour la ligne 15-sud, dont l’ouverture est  désormais annoncée prévue pour l’été 2026, alors que mes craintes avaient été balayées au précédent conseil de surveillance» réagissait Valérie Pécresse présidente de la Région ile de France qui ajoutait : «Je le redis : la ligne 15-sud est extrêmement attendue par les Franciliens, à la fois les villes au sud de Paris mais aussi pour désaturer les RER A et B d’environ 10 à 20 %. Dans la crise démocratique que nous connaissons, le manque de respect de la parole publique et des engagements ne fait qu’augmenter la défiance vis à vis des décideurs publics».